Laguépie et le plan Freycinet

Programme ambitieux de travaux publics, le plan Freycinet est lancé en 1878 par Charles de Freycinet, le ministre des travaux publics de l’époque. Il porte principalement sur trois axes : la construction de voies de chemins de fer, de canaux et d’installations portuaires.

Le développement d’un réseau de chemins de fer

L’axe majeur de développement du plan est la construction de voies de chemins de fer afin que tous les Français aient accès à ce mode de transport et que le pays puisse assurer son expansion économique. Le programme vise également à désenclaver les régions les plus reculées et à promouvoir la Troisième République dans les campagnes : il est prévu de construire 8 700 km de voies ferrées réparties sur 181 lignes.

La réalisation du plan

C’est l’État qui s’en charge mais il en délègue aussi une partie à des entreprises privées. L’objectif est de relier toutes les sous-préfectures au réseau de chemins de fer et le plus possible de chefs-lieux de canton.

La réalisation du plan Freycinet va s’étendre de 1878 à 1914. A la veille de la Première Guerre Mondiale, le programme est quasiment entièrement achevé, même si beaucoup de chefs-lieux de canton bénéficient d’une liaison de piètre qualité.

Le plan Freycinet à Laguépie

C’est la n°159, dont les voies ferrées représentent une longueur de 25 km, qui relie Laguépie à Carmaux. Cette liaison ferroviaire contribue fortement au développement économique de la commune. À l’époque, Laguépie a un important centre de collecte de la châtaigne : on exporte le marron de Laguépie jusqu’en Angleterre. Avec la production de la châtaigne, la production viticole constitue au début du XXe siècle, l’autre produit phare de la Vallée.

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